Takuya Kanzaki

  Takuya ressemble à un Japonais « type ». Cheveux lisse, noir, coupé court car cela rend mieux pour traiter avec la clientèle. C’est le genre à porter le costard traditionnel du Salary-man, et à avoir toujours cet air stoïque voir « serviable » qu’on connait à de nombreux autres représentant mâle de ce pays. Il est « passe-partout », ne cherchant pas à attirer d’avantage l’attention. Il aime le calme et la tranquillité après tout. Néanmoins, ses yeux attirent souvent l’attention.
L’éclat vert de ses iris n’est pas commun, et lui viendrait de sa grand-mère selon ses parents. Généralement, le fait qu’il porte des lunettes atténuent leur éclat et donc, les gens n’y font pas attention. Mais lorsque le verre libére les traits de son visage, on peut dire que l’éclat péridot donne une autre dimension à son faciès. Certains diraient même un côté « sexy ». Mais bon, vu qu’il donne l’impression de tirer la tronche ou d’être toujours super sérieux : personnes –à part peut-être son frère ?– n’a encore osé lui faire la réflexion.

Car voilà, Takuya c’est quelqu’un de ronchon, qui grogne d’un rien, qui déteste perdre –pour ça qu’il avait arrêté de jouer après le lycée– à la façon d’un vieux papy. Et vu son âge, il y a de quoi se montrer taquin.
Ayant peu d’amis ou de connaissances, on pourrait dire qu’il mène une vie relativement fade. Et pourtant, il se complait dans sa situation. Bon, le fait qu’on commence à lui parler « Omiai » l’énerve mais comme y’a peu de choses qui ne l’énerve pas…En fait, à part gribouiller-dessiner avec un fond de musique, regarder son frère jouer à un jeu quelconque, cuisiner ou aller manger un bon yakiniku, il est fort à parier qu’il trouvera toujours une raison de ronchonner. Même quant il joue : il ronchonne derrière son écran !

Enfin, derrière sa myriade de défauts, Takuya n’est pas un mauvais bougre. S’il aime la culture de son pays, il a du mal avec ce qu’il juge un peu « désuet ». Et puis, aussi, il a du mal surtout avec lui-même. Il est en réalité assez timide, et ne sait pas comment approcher les gens. Et n’a pas le « naturel » pour sourire facilement. Ce qu’il compense par des sms très colorés, plein de smiley et autres émoticônes trop kawaii, et en jouant souvent des personnages plein de vie. Mais bon, pour le second point, il a tellement peur du « quant dira-t-on » qu’il cache le fait d’aimer le jeu vidéo.

  Ah, Takuya ! Bon, déjà, si vous attendez une histoire tragique, une histoire digne d’un roman, d’une novella, ou d’une nouvelle. Si vous attendez là le récit d’un héros, ou au contraire d’un gredin de la pire espèce…je pense que vous vous êtes trompé d’endroit.

Takuya, il est le « petit dernier » d’une fratrie de…deux, en l’incluant. Donc ouais, rien d’exceptionnel. Niveau étude ? Bah, il n’était pas le premier de sa classe, non. Mais pas le dernier non plus. Il a été dans des écoles correctes qui ont fait l’honneur et le plaisir de ses parents. Et puis, on ne peut pas dire qu’il est eut de vrais périodes rebelles. Bon, si un peu, au lycée il était un peu chiant le marmot. Car il s’était mit en tête de battre les records de son aîné, il avait pas mal délaissé ses études au profit du jeu vidéo. Mais cette période s’atténua d’elle-même, car au final, il fallait bien qu’il décide ce qu’il allait faire de sa vie le Taku aussi !

S’éloignant du jeu vidéo, il fit le point sur lui-même. Au final, il était une personnalité assez singulière. Peu d’amis réels, quelques uns virtuel qu’il abandonna en laissant tomber le jeu. Il aimait lire de la littérature traditionnel, écouter du classique ou de l’enka, et adorer les romans, mangas, livres, jeux et films du Japon d’autrefois : surtout ceux du Sengoku Jidai ou centré sur les Yakuza.
Pas mauvais dans le domaine des sciences, il hésitait à simplement faire des études de gestion et se lancer en économie pour devenir un salary-man de base. Puis, suite à un commentaire positif de son frère alors qu’il s’amusait à gribouiller/dessiner des paysages traditionnels, surtout des bâtiments : il porta enfin attention à ses dessins.

Takuya a toujours eut un très bon coup de crayon, notamment dans le style réaliste. Pas très doué pour dessiner des gens ou des personnages, ayant du mal à dessiner les émotions (probablement en lien avec le fait que dans la famille, on ne peut pas dire qu’ils soient très expressifs !), il se pencha sur l’idée de concevoir des habitations. Dessinant toujours plus de concepts, s’y intéressant, partageant ses créations via Pixiv même. Ne voulant pas devenir illustrateur, il se pencha donc sur une université avec un cursus d’architecture, et y trouva sa place.

Aujourd’hui, il travaille dans un cabinet d’architecture et est relativement bien considéré par ses collègues même si sa réputation de râleur le précède. Le fait qu’il tienne ses délais, et soit un acharné a toujours plut aux clients avec qui il faisait affaire. C’est aussi plongé dans sa vie adulte qu’il s’est rendu compte de son désintérêt total pour les femmes. Dérangé, gêné par cela…Il n’assume pas du tout cette part de lui-même, n’ayant pas même osé en parlé à son grand-frère. Il faut dire qu’à ce moment-là, le frangin menait l’amour parfait avec « Miss Parfaite ». Pouah, Takuya ne pouvait pas la sentir pour parler franchement. Elle avait ce côté de fille qui cherche un bon plan pour lui, un mari au travail stable tout ça, tout ça. Après, c’est surtout car elle a brisé le cœur de son frère qu’il a autant de rancune envers celle qu’il appelle gentiment « poufiasse ». Bon, il évite de l’appeler comme ça devant Naozumi…car il se dit que son frère n’aimerait pas. Mais en son fort intérieur, c’est ainsi que son ex-belle-sœur est étiquetée.

En tout cas, gagnant de façon plutôt sereine sa vie et vivant en pauvre célibataire endurci, il n’a pas hésité à financer le projet de son frangin et de son ami. Il a clairement dit qu’il n’y jouerait pas, ayant bien d’autre choses intéressante à faire que de pianoter sur un clavier comme un gosse…et pourtant, depuis la sortie du jeu, il s’est faufilé en douce il y a quelque mois dans un magasin pour s’acheter une copie. Une affiche d’une zone du jeu très orienté architecture, arme et paysage « Asie du Passé » lui ayant fait briller les mirettes. Et puis, c’est le jeu de son grand-frère alors voilà.

Mais chuuuut ! Il ne veut pas que Naozumi sache qu’il a craqué et passe parfois des nuits entières, pieds nus avec une compresse froide sur le front et ses lunettes, devant son écran dans le noir complet avec un casque sur les oreilles pour s’adonner au jeu comme un vrai Nerd. Ni qu’il a prévu de poser ses congés, toujours cumulé et jamais dépenser, pour se faire quelques sessions leveling…Non, faut pas le dire !!! >____<